« Aujourd’hui, une telle erreur administrative ne se reproduirait pas »

Par Luc Renaud

/

Image principale

Le tri­bu­nal a ren­du le 15 octobre son juge­ment dans l’af­faire d’un délit de favo­ri­tisme qui était repro­ché au maire de Fon­taine, Jean-Paul Tro­ve­ro.

Il a ren­du publique la décla­ra­tion sui­vante :

« Ce jour, mar­di 15 octobre 2019, le juge­ment concer­nant l’ancienne direc­trice géné­rale des ser­vices de la ville de Fon­taine, le cabi­net d’audit Prat et moi-même a été ren­du. J’ai été condam­né au même titre que les deux autres par­ties, à la peine la plus minime pos­sible dans ce cas de figure, au moyen d’une défense et d’arguments solides.

Je me donne le temps de la réflexion avant de déci­der de faire appel ou non.

Au vu de cette peine plan­cher et de la non-condam­na­tion à l’inéligibilité, je tiens à sou­li­gner que l’affaire a bien dégon­flée au fur et à mesure des inves­ti­ga­tions. Comme on le dit dans le lan­gage popu­laire, la mon­tagne a accou­ché d’une sou­ris. Je ne peux que déplo­rer le bat­tage média­tique et l’acharnement que j’ai subis lors des dif­fé­rentes étapes de ce dos­sier.

Nous avons été, ma famille et moi-même, vic­times de pro­pos dif­fa­ma­toires, de men­songes et de récu­pé­ra­tion poli­tique. Cer­tains que je ne nom­me­rai pas bâtissent d’ailleurs toute leur stra­té­gie sur le déni­gre­ment non seule­ment du maire mais aus­si de l’homme, ce qui est d’autant plus grave.

Aucun favo­ri­tisme n’a eu lieu sciem­ment, je ne suis jamais inter­ve­nu dans la pro­cé­dure de mar­ché public, car je me suis appuyé en confiance sur mon admi­nis­tra­tion dont le tra­vail est de garan­tir la sécu­ri­té juri­dique et la léga­li­té des mar­chés publics.

Mal­gré tout, la res­pon­sa­bi­li­té du maire est enga­gée, comme celle de tout maire dans ce cas de figure, en tant que res­pon­sable légal et je me dois de l’assumer. La com­plexi­té juri­dique n’est pas une excuse mais je mesure à quel point la fonc­tion de maire nous expose à des erreurs qui nous engagent judi­ciai­re­ment au final, en dépit de notre bonne foi et de notre hon­nê­te­té. Bien évi­dem­ment, il n’y a jamais eu le moindre reproche d’enrichissement per­son­nel.

Depuis le début de mon man­dat, je me suis employé avec éner­gie à mettre en confor­mi­té toutes les pro­cé­dures de mar­ché public et je peux affir­mer qu’aujourd’hui une telle erreur admi­nis­tra­tive ne se repro­dui­rait pas.

Je sou­haite conti­nuer à me consa­crer à mes fonc­tions de maire le plus serei­ne­ment pos­sible dans le cadre du man­dat qui m’a été confié par la popu­la­tion, auprès de qui je me suis expli­qué en per­ma­nence et en toute trans­pa­rence. Je conti­nue­rai à le faire avec convic­tion, fort des nom­breux mes­sages de sou­tien que j’ai reçu.

Rien n’ébranle ma déter­mi­na­tion à conti­nuer à œuvrer aux côtés des Fon­tai­noises et des Fon­tai­nois.

Partager cet article

Avant de partir

Votre soutien compte pour nous

Le Travailleur alpin vit depuis 1928 grâce à l’engagement de ses lecteurs. Aujourd’hui encore, ce média propose un autre regard sur vos espoirs, vos luttes, vos aspirations. Une voix unique dans la presse d’information départementale.

Pour protéger l’indépendance du Travailleur alpin, assurer son développement, vos dons nous sont précieux – nous assurons leur traitement en partenariat avec la fondation l’Humanité en partage.

Merci d’avance.

Faire un don défiscalisé maintenant

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *