STOP Erdogan ! Paix !

Par Edouard Schoene

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Depuis mer­cre­di 9 octobre, le Nord de la Syrie est enva­hi par les troupes Turques avec des sup­plé­tifs d’une rare sau­va­ge­rie. Les paci­fistes de l’agglomération gre­no­bloise mani­fes­taient same­di pour la seconde fois.
Quatre à cinq cents per­sonnes ont répon­du à l’appel d’AIAK (Asso­cia­tion isé­roise des amis des Kurdes), ACIP-ASADO, la CGT, le CIIP, EELV Isère, Ensemble 38, la France insou­mise, Nues­tra Amé­ri­ca Gre­noble, le NPA 38, le mou­ve­ment de la paix Isère, PCF Isère, Soli­daires , Soli­daires étu­diants, MRAP.

La colère était grande par­mi les mani­fes­tants, devant cette attaque mili­taire, les pre­mières vic­times et l’immense exode des popu­la­tions du Nord de la Syrie qui fuient les attaques.

Le tract dif­fu­sé par les orga­ni­sa­teurs était lu, com­men­té ; nombre de per­sonnes sur le bord de la mani­fes­ta­tion remer­ciaient les orga­ni­sa­teurs, s’interrogeant sur ce qu’il fal­lait faire pour arrê­ter cette guerre.
Kurdes de Tur­quie et de Syrie étaient nom­breux, bran­dis­sant des pan­cartes « defend Roja­va, stand up for Roja­va ».
Le matin, sur le mar­ché Cachin, à Fon­taine, un enfant syrien de 9 ans et demi, lisait le tract AIAK à sa maman, son copain, son frère. Il maî­trise le fran­çais, 18 mois après son arri­vée comme réfu­gié. Il pro­met­tait de venir l’après-midi pour mani­fes­ter.

A l’issue de la mani­fes­ta­tion, au parc du jar­din de ville, les orga­ni­sa­teurs déci­daient de se revoir dès lun­di, pour la suite de la mobi­li­sa­tion.

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