Grenopolitaines et Grenopolitains invitent au débat citoyen

Par Edouard Schoene

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Le samedi 6 avril, au sommet de la Bastille à Grenoble, « les Grenopolitains » sont apparus au grand jour quelques minutes avant l’ouverture du site de débats.

Il reve­nait à Anne-Sophie Olmos de pré­sen­ter l’appel, « La métro­pole, notre bien com­mun » et la démarche enga­gée depuis plu­sieurs mois

« De la plaine jusqu’aux som­mets, que l’on vive à Mont St Mar­tin, Echi­rolles, Gre­noble, St Egrève, ou Champ sur Drac, notre quo­ti­dien vit à l’heure métro­po­li­taine depuis long­temps , bien avant que naisse offi­ciel­le­ment la Métro­pole, en jan­vier 2015. Des comp­toirs antiques aux forts modernes, des pre­mières indus­tries et les révo­lu­tions de la pay­san­ne­rie : nous avons une his­toire et un pay­sage en com­mun, ici au cœur des Alpes .
Aujourd’hui nous vou­lons construire ensemble notre ave­nir.
Se dépla­cer, tra­vailler, pro­duire, étu­dier, se diver­tir, habi­ter, consom­mer, se culti­ver, toutes ces réa­li­tés se vivent à l’échelle métro­po­li­taine et des­sinent notre défi com­mun ».

Puis la pla­te­forme numé­rique de par­ti­ci­pa­tion citoyenne a été pré­sen­tée.
Il s’agit d’un outil, logi­ciel libre, lan­cé par la muni­ci­pa­li­té de Bar­ce­lone.
C’est comme l’indique un site de logi­ciels libres, « une pla­te­forme faite pour coor­don­ner des espaces et des pro­ces­sus par­ti­ci­pa­tifs, qui vise à étendre et faci­li­ter l’accès à la par­ti­ci­pa­tion citoyenne, ouvrir de nou­veaux espaces de déli­bé­ra­tion et de col­la­bo­ra­tion en vue de la co-construc­tion et de la co-pro­duc­tion des poli­tiques publiques ».
Dès l’ouverture, la pla­te­forme pré­sente vingt-sept pro­po­si­tions mises en débat.

Une dizaine de « Gre­no­po­li­taines et Gre­no­po­li­tains ont ensuite pris la parole pour pré­sen­ter leurs moti­va­tions à entrer dans ce pro­ces­sus de co construc­tion citoyenne.

Une jeune lycéenne à Pablo Neru­da (Saint-Martin‑d’Hères) enga­gée dans le mou­ve­ment lycéen, la défense de la nature, un élu d’Herbeys qui fait notam­ment un gros tra­vail d’accueil de migrants, une uni­ver­si­taire très enga­gée syn­di­ca­le­ment, poli­ti­que­ment dans la défense du ser­vice publique, un mili­tant de la défense des droits des han­di­ca­pés, un chef d’entreprise, enga­gé dans l’économie sociale et soli­daire, une étu­diante inves­tie dans les com­bats sociaux et éco­lo­giques, un ingé­nieur fon­tai­nois à la retraite, défen­dant la cause des Kurdes et de la démo­cra­tie en Tur­quie, un deman­deur d’asile, Gui­néen citant un dic­ton « là où tu te retrouves, consi­dère que c’est chez toi » et pré­ci­sant « de retour au pays un jour (j’espère) ce que j’aurai vécu ici ser­vi­ra à mon pays ».

Dans le petit échange qui a sui­vi entre jour­na­liste, public et Gre­no­po­li­tains –es, une jeune Gui­néenne est inter­ve­nue : « Chez nous la femme ne peut pas par­ler. En France j’étais fière de voir la femme s’exprimer, par­ler. En Afrique, dire non à un homme, c’est signer sa mort ».

Quel encou­ra­ge­ment à la démarche gre­no­po­li­taine !

Dans l’assistance, un cer­tain nombre d’élus (ues) res­pon­sables poli­tiques de gauche, venus en sou­tien actif de la démarche par­mi les­quelles Jéré­mie Gio­no (PCF), Syl­vette Rochas, conseillère dépar­te­men­tale, Simone Tor­rès, adjointe PCF (Pont de Claix).

Pour signer l’appel et par­ti­ci­per :
www.grenopolitains.fr
Actua­li­té sur les réseaux sociaux :
face­book : gre­no­po­li­tains
Twi­ter : @grenopolitains

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