Le samedi 6 avril, au sommet de la Bastille à Grenoble, « les Grenopolitains » sont apparus au grand jour quelques minutes avant l’ouverture du site de débats.

Il revenait à Anne-Sophie Olmos de présenter l’appel, « La métropole, notre bien commun » et la démarche engagée depuis plusieurs mois

« De la plaine jusqu’aux sommets, que l’on vive à Mont St Martin, Echirolles, Grenoble, St Egrève, ou Champ sur Drac, notre quotidien vit à l’heure métropolitaine depuis longtemps , bien avant que naisse officiellement la Métropole, en janvier 2015. Des comptoirs antiques aux forts modernes, des premières industries et les révolutions de la paysannerie : nous avons une histoire et un paysage en commun, ici au cœur des Alpes .
Aujourd’hui nous voulons construire ensemble notre avenir.
Se déplacer, travailler, produire, étudier, se divertir, habiter, consommer, se cultiver, toutes ces réalités se vivent à l’échelle métropolitaine et dessinent notre défi commun ».

Puis la plateforme numérique de participation citoyenne a été présentée.
Il s’agit d’un outil, logiciel libre, lancé par la municipalité de Barcelone.
C’est comme l’indique un site de logiciels libres, « une plateforme faite pour coordonner des espaces et des processus participatifs, qui vise à étendre et faciliter l’accès à la participation citoyenne, ouvrir de nouveaux espaces de délibération et de collaboration en vue de la co-construction et de la co-production des politiques publiques ».
Dès l’ouverture, la plateforme présente vingt-sept propositions mises en débat.

Une dizaine de « Grenopolitaines et Grenopolitains ont ensuite pris la parole pour présenter leurs motivations à entrer dans ce processus de co construction citoyenne.

Une jeune lycéenne à Pablo Neruda (Saint-Martin-d’Hères) engagée dans le mouvement lycéen, la défense de la nature, un élu d’Herbeys qui fait notamment un gros travail d’accueil de migrants, une universitaire très engagée syndicalement, politiquement dans la défense du service publique, un militant de la défense des droits des handicapés, un chef d’entreprise, engagé dans l’économie sociale et solidaire, une étudiante investie dans les combats sociaux et écologiques, un ingénieur fontainois à la retraite, défendant la cause des Kurdes et de la démocratie en Turquie, un demandeur d’asile, Guinéen citant un dicton « là où tu te retrouves, considère que c’est chez toi » et précisant « de retour au pays un jour (j’espère) ce que j’aurai vécu ici servira à mon pays ».

Dans le petit échange qui a suivi entre journaliste, public et Grenopolitains –es, une jeune Guinéenne est intervenue : « Chez nous la femme ne peut pas parler. En France j’étais fière de voir la femme s’exprimer, parler. En Afrique, dire non à un homme, c’est signer sa mort ».

Quel encouragement à la démarche grenopolitaine !

Dans l’assistance, un certain nombre d’élus (ues) responsables politiques de gauche, venus en soutien actif de la démarche parmi lesquelles Jérémie Giono (PCF), Sylvette Rochas, conseillère départementale, Simone Torrès, adjointe PCF (Pont de Claix).

Pour signer l’appel et participer :
www.grenopolitains.fr
Actualité sur les réseaux sociaux :
facebook : grenopolitains
Twiter : @grenopolitains

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