Saint-Egrève, pour la défense de la poste

Ce same­di 16 février, comme le same­di 9 février, 100% des employés titu­laires des bureaux de poste du sec­teur de Saint-Egrève (Saint-Egrève, Voreppe, Saint-Mar­tin-le-Vinoux) était en grève à l’ap­pel de trois syn­di­cats : CGT, FO et Sud.

Les motifs de ce mou­ve­ment :

- le pro­jet de fer­me­ture de 10 h par semaine sur les trois sites, mal­gré le temps d’at­tente des usa­gers ( jus­qu’à 20 minutes ).

- la sécu­ri­té des agents : un agent pour­rait accueillir seul le public dans un bureau de poste. A Saint-Mar­tin-le-Vinoux la tenue du bureau par un seul agent se fait déjà  :  une employée  a été agres­sée l’an­née der­nière, avec arrêt de tra­vail.

- les condi­tions de tra­vail : les repos du same­di sont remis en cause.

- rem­pla­ce­ment des titu­laires absents par des inté­ri­maires qui ne sont pas habi­li­tés à exé­cu­ter cer­taines tâches , d’ou une charge de tra­vail sup­plé­men­taire.

Le matin à 9h, un ras­sem­ble­ment a été orga­ni­sé devant le bureau de poste de Saint-Egrève pour la défense de ce ser­vice public. Etaient pré­sents les gré­vistes, le comite de défense de la poste regrou­pant des usa­gers du sec­teur, des gilets jaunes et des mili­tants de la sec­tion du PCF dont Syl­vie Gui­gnant, élue PCF de Saint-Egrève, le NPA.

Les maires ont brillé par leur absence…

Jacques Rolland