SNCF : tout n’est pas réglé

Par Luc Renaud

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Le 11 sep­tembre 2018, plus de quatre-vingt mili­tants CGT che­mi­nots se sont réunis à Cham­bé­ry, en pré­sence de Laurent Brun, secré­taire géné­ral de la fédé­ra­tion CGT des che­mi­nots, et de repré­sen­tants du comi­té régio­nal CGT Auvergne-Rhône-Alpes et des unions dépar­te­men­tales de l’Isère, de la Savoie, de la Haute Savoie et de l’Ain.
Cette jour­née a per­mis de reve­nir sur le conflit du prin­temps, mais sur­tout de tra­cer des pers­pec­tives reven­di­ca­tives pour faire gran­dir encore plus le rejet de la réforme fer­ro­viaire pour qu’elle ne s’applique pas au 01 jan­vier 2020.

Une grande par­tie de la réforme reste à écrire, qui pour­rait aggra­ver ou amoin­drir les consé­quences néfastes que porte le pacte fer­ro­viaire pour les usa­gers et les che­mi­nots, le vote de la loi est donc loin d’avoir tout réglé. C’est avec déter­mi­na­tion et luci­di­té que la CGT avec les che­mi­nots tra­vaille­ra pour faire connaître et par­ta­ger le pro­jet « Ensemble pour le fer ».
Après les men­songes du gou­ver­ne­ment et de la direc­tion SNCF pour affai­blir la grève, les pre­mières mesures « tombent » et la situa­tion s’aggrave :
— menaces sur les « petites lignes » ;
— sup­pres­sions de des­sertes TER et TGV sur la région ;
— dys­fonc­tion­ne­ments répé­tés sur nos lignes fer­ro­viaires liés au manque d’investissements dans le réseau, à l’éclatement des acti­vi­tés et au recours crois­sant à la sous-trai­tance ;
— sup­pres­sions d’emplois actées ou annon­cées au Fret (qua­torze en Mau­rienne, vingt à Ambé­rieu),…
La libé­ra­li­sa­tion du fer­ro­viaire s’inscrit dans une poli­tique glo­bale du gou­ver­ne­ment qui met à mal l’ensemble des ser­vices publics comme des droits et des pro­tec­tions des sala­riés.
La CGT che­mi­nots appelle tous les che­mi­nots à agir le 18 sep­tembre 2018 pour peser sur les négo­cia­tions de la conven­tion col­lec­tive natio­nale fer­ro­viaire, et le 9 octobre avec un appel à la grève dans le cadre de la jour­née d’actions inter­pro­fes­sion­nelle des actifs et des retrai­tés pour s’opposer à la poli­tique d’austérité du pré­sident Macron.
Les élec­tions à venir pour élire le conseil d’administration de la caisse de pré­voyance et de retraite du per­son­nel SNCF en octobre, les élec­tions pro­fes­sion­nelles en novembre et les élec­tions dans la fonc­tion publique le 6 décembre 2018 sont autant d’enjeux pour mon­trer que les sala­riés sou­haitent se mobi­li­ser avec la CGT pour gagner des ser­vices publics acces­sibles à toutes et à tous.

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