Les féministes contre la régression sociale

Par Luc Renaud

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Un col­lec­tif de fémi­nistes isé­roises repré­sen­ta­tives de dif­fé­rentes orga­ni­sa­tions (*) a lan­cé un appel « pour la défense des ser­vices publics et contre la régres­sion sociale ».

Elles constatent en effet que les femmes sont les pre­mières tou­chées par les régres­sions que tente d’im­po­ser le gou­ver­ne­ment.

La pri­va­ti­sa­tion des ser­vices publics les concerne direc­te­ment : les femmes sont sou­vent majo­ri­taires par­mi les sala­riés de la san­té ou de l’é­du­ca­tion…, et elles uti­lisent davan­tage les ser­vices publics ; elles assurent sou­vent l’é­du­ca­tion des enfants.

Le 8 mars der­nier, la mani­fes­ta­tion gre­no­bloise est sym­bo­li­que­ment par­tie de l’hô­pi­tal couple enfant de la Tronche.

Les attaques contre les retraites, les femmes les subissent de façon aggra­vées : lorsque que les reve­nus du couple per­mettent au gou­ver­ne­ment d’im­po­ser une aug­men­ta­tion bru­tale de la CSG, les retraites des femmes, sou­vent basses, sont elles aus­si tou­chées.

Les femmes subissent direc­te­ment les remises en cause du droit du tra­vail. La dis­pa­ri­tion des CHSCT ou l’en­gor­ge­ment des prud’­hommes sont autant de freins à la dénon­cia­tion du har­cè­le­ment sexuel au tra­vail ou de la dis­cri­mi­na­tion sala­riale et de car­rière.

« Le déman­tè­le­ment de notre sys­tème de soli­da­ri­té remet direc­te­ment en cause l’é­ga­li­té entre les femmes et les hommes », estiment les signa­taires.

On trou­ve­ra ici le texte de l’ap­pel des fémi­nistes isé­roises.

 

(*) Les signataires : Christiane Legouguec (Femmes égalité), Jenny Dicoli (OLF 38), Marie-Laure Cordini (CGT 38), Irène Favier (Ensemble !) Alice Pelleter (NPA), Véronique Sanchez (PCF).

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