Un collectif de féministes iséroises représentatives de différentes organisations (*) a lancé un appel « pour la défense des services publics et contre la régression sociale ».

Elles constatent en effet que les femmes sont les premières touchées par les régressions que tente d’imposer le gouvernement.

La privatisation des services publics les concerne directement : les femmes sont souvent majoritaires parmi les salariés de la santé ou de l’éducation…, et elles utilisent davantage les services publics; elles assurent souvent l’éducation des enfants.

Le 8 mars dernier, la manifestation grenobloise est symboliquement partie de l’hôpital couple enfant de la Tronche.

Les attaques contre les retraites, les femmes les subissent de façon aggravées : lorsque que les revenus du couple permettent au gouvernement d’imposer une augmentation brutale de la CSG, les retraites des femmes, souvent basses, sont elles aussi touchées.

Les femmes subissent directement les remises en cause du droit du travail. La disparition des CHSCT ou l’engorgement des prud’hommes sont autant de freins à la dénonciation du harcèlement sexuel au travail ou de la discrimination salariale et de carrière.

« Le démantèlement de notre système de solidarité remet directement en cause l’égalité entre les femmes et les hommes », estiment les signataires.

On trouvera ici le texte de l’appel des féministes iséroises.

 

(*) Les signataires: Christiane Legouguec (Femmes égalité), Jenny Dicoli (OLF 38), Marie-Laure Cordini (CGT 38), Irène Favier (Ensemble !) Alice Pelleter (NPA), Véronique Sanchez (PCF).

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