La Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a refusé d’entériner le plan social de 345 suppressions d’emplois que General electric voulait imposer au site grenoblois d’Alstom Neyrpic. Pour motiver cette décision, l’administration s’est appuyé sur un défaut de définition des catégories professionnelles des salariés de l’entreprise.

Cette décision est saluée par l’intersyndicale comme une victoire. Le processus d’envoi des licenciements est ainsi retardé et la direction de l’entreprise devra revoir sa copie. Les syndicats soulignent que cette décision confirme que « le plan social a été bâclé et comporte de nombreuses incohérences » et demandent la reprise de véritables négociations. Ils rappellent les propositions qu’ils ont formulées pour permettre à l’entreprise de poursuivre une activité pérenne à Grenoble, ce qui implique notamment le maintien en activité de l’atelier de production, indispensable à l’efficience de la recherche développement dans l’ensemble du groupe industriel.

De son côté, la direction de l’entreprise minimise les conséquences de cette décision en indiquant que le plan social n’a pas été remis en cause dans ses grandes lignes par la décision de la Direccte.

Le rejet du plan social ouvre un nouvelle phase de l’action pour la défense d’un fleuron industriel national, historique à Grenoble.

 

Luc Renaud

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