Fête du TA : les compteurs ont explosé !

Par Luc Renaud

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La grande foule et de grands sourires. L’édition 2017 de la fête restera comme l’une des plus grosses de ces dernières décennies. Le concert de Keny Arkana aura marqué la fête. Mais c’est peut-être surtout sa diversité qui en fait un événement unique dans la région. A voir aussi en images sur cette page.

« La sen­sa­tion d’être là où on doit être », disait Mouss, l’un des chan­teurs des Moti­vés ! à l’un de nos confrères. C’est bien le sen­ti­ment que tout la monde a pu avoir, lors de la der­nière édi­tion de la fête du Tra­vailleur alpin. Tout le monde, car il y avait du monde. Les orga­ni­sa­teurs ont comp­ta­bi­li­sé 8300 entrées sur le site au fil des trois jours de fête.

La grosse soi­rée, le concert qui envoie, c’é­tait ven­dre­di soir avec un par­terre bon­dé devant la grande scène pour vibrer avec  Keny Arka­na. Ravie de son pas­sage à au TA, comme elle l’ex­pri­mait sur les réseau sociaux. La rage, chan­son reprise à deux mille voix…

La pho­to mise en ligne par Keny Arka­na

La grande foule et une artiste qui a don­né le meilleur pour un public que les quelques gouttes de pluie qui ont rafraî­chi la soi­rée n’ont pas impres­sion­né.

Le len­de­main soir, Soviet suprem et Moti­vé ! étaient à l’é­vi­dence comme des pois­sons dans l’eau au cours d’une soi­rée qui avait renoué avec une météo plus favo­rable. La grande foule, là encore.

Mais la fête du TA ne se limite pas à trois gros concerts, même s’ils comptent par­mi les poids lourds de la pro­gram­ma­tion gre­no­bloise. La fête du TA, c’est bien plus que cela, la mul­ti­pli­ci­té des pro­po­si­tions, de l’ex­po de pein­ture — une pre­mière cette année — au vide gre­nier dont c’é­tait la deuxième édi­tion.

La fête, ce sont des débats poli­tiques où l’on parle de l’a­ve­nir d’une gauche dont on ne se résigne pas à la divi­sion. Dans une fête orga­ni­sée par les com­mu­nistes, on a trop conscience de l’ur­gence de chan­ger les choses pour réduire le choix de socié­té à des impé­ra­tifs per­son­nels. Ce n’est pas un hasard si tous les cou­rants de la gauche d’au­jourd’­hui sont pré­sents à la fête du TA, que ce soit pour par­ti­ci­per aux ren­contres pré­vues dans la pro­gram­ma­tion ou de façon plus infor­melle : des éco­lo­gistes, des socia­listes, des mili­tants et des can­di­dats aux légis­la­tives de la France insou­mise… La fête du TA, c’est natu­rel­le­ment un lieu où l’on se retrouve. Les débats se déroulent, qua­si­ment en conti­nu sous le cha­pi­teau pré­vu à cet effet, mais aus­si dans les stands comme ceux de Saint-Mar­tin-d’Hères, celui des jeunes com­mu­nistes ou de l’Association des Amis des Kurdes. Débats conti­nus, encore, autour d’un verre, d’un repas, d’un thé à la menthe…

La fête du TA, ce sont encore les arts plus pré­sents que jamais cette année : poé­sie, théâtre, grafs, lit­té­ra­ture.…

Mais tout cela ne sera rien sans la cha­leur humaine et les éclats de rire. Les mili­tants com­mu­nistes et les mili­tants de la fête qui n’ar­rêtent pas, ceux qui se retrouvent à la fête d’une année sur l’autre, les retrou­vailles impré­vues… La banane, pour tout dire.

Et la sen­sa­tion d’être là où l’on doit être.

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