Un 1er mai de paix à Bourgoin-Jallieu
Par Didier Gosselin
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Venu·es des différents secteurs de l’industrie et des services publics du nord-Isère berjallien, les salarié·es, les retraité·es, les militant·es des syndicats CGT, Solidaires, FSU, FO, celles et ceux des partis de gauche ont dénoncé les plans de licenciements, les fermetures d’usines et les coupes à venir dans la santé, l’éducation, les salaires, les droits. Soulignant que ce sont les travailleurs qui créent les richesses, les syndicats ont dénoncé l’exploitation de ces mêmes travailleurs pour les seuls profits du capital, y compris en faisant appel à l’extrême droite, à la répression, à la guerre.
Les travailleurs, eux, en effet, veulent le progrès et la justice sociale. Et non pas la stagnation ou la baisse des salaires, la diminution des retraites et la disparition programmée des services publics, au nom de la guerre et de la course aux armements. De nombreux slogans ont ainsi dénoncé l’accumulation financière capitaliste « dans les caisses du patronat » et les milliards d’aides publiques sans contreparties en matière de création d’emplois, de formation, d’investissements…
Les slogans de solidarité, pour exiger la paix en Palestine et partout dans le monde, se sont envolés comme autant de colombes dans le ciel bleu azur de ce 1er mai. Ceci pour signifier qu’il est plus que temps d’arrêter les guerres et d’œuvrer à la paix. La seule qui puisse rendre possible le progrès et le développement pour tous les peuples.