La Rampe-Echirolles – Cantos Brujos. L’Amour sorcier revu par Jean-Marie Machado

Par Régine Hausermann

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@Maxim François
Jeudi 3 avril - Jean-Marie Machado et son orchestre Danzas nous offrent une version revisitée de l’œuvre de Manuel de Falla, aux côtés de la danseuse Ana Pérez. Un concert chorégraphié proposé dans le cadre du festival Les Détours de Babel. Subtil et énergique.

Célèbre bal­let-pan­to­mime, L’Amour Sor­cier, com­po­sé en 1915 par Manuel de Fal­la, sur le livret de Gre­go­rio Martí­nez Sier­ra, est l’histoire d’une gitane un peu sor­cière, han­tée par le fan­tôme de son ancien amant. Pour pou­voir aimer libre­ment son nou­veau sou­pi­rant, elle se débar­rasse du spectre, l’aiguillant vers une autre anda­louse aux yeux de braise.

Jean-Marie Macha­do, pia­niste et com­po­si­teur, a choi­si d’élargir sa palette sonore au-delà du fla­men­co. L’aboutissement en est une suc­ces­sion de « chants sor­ciers » où le fla­men­co est très atté­nué. Le public est convié à un voyage éclec­tique qui le conduit de moments clas­siques à de superbes arran­ge­ments jazz, à des ambiances orien­tales, ara­bo-anda­louses, à la superbe Danse rituelle du feu – air célèbre de L’Amour sor­cier — qui arrive comme par sur­prise.

©Alain Sche­rer

Ana Pérez, dan­seuse de fla­men­co et cho­ré­graphe, danse autour des onze musi­ciens, vêtue de noir puis de blanc. Certes l’Espagne est pré­sente dans sa danse mais aus­si les cla­quettes du jazz, avec l’énergie comme déno­mi­na­teur com­mun. Ses duos avec le per­cus­sion­niste Ze Luis Nas­ci­men­to sont de toute beau­té.

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